« J’ai vécu la lecture d’Insoutenable Paradis comme un état des lieux à visage humain des attitudes paradoxales dans lesquelles nous plonge le monde actuel. Ce petit livre humble et solaire nous fait prendre conscience que le véritable remède ne peut venir que de chacun et chacune de nous. C’est bien l’écologie de l’âme qui sauvera notre humanité et, peut-être aussi, notre environnement. »
Abd Al Malik, artiste
« Avec sa candeur honnête, Gregory Pouy s’attaque dans ce livre à un grand paradoxe de notre société : comment réconcilier la nécessité collective d’un changement de rapport à la nature, et notre besoin de confort individuel. »
Michaël Dandrieux, enseignant à Sciences Po Paris
Fondateur du podcast Vlan!, Grégory Pouy partage dans ce livre audio les enseignements et réflexions issus de centaines d’heures d’entretiens avec des spécialistes (psychologues, sociologues, activistes, dirigeants de grandes entreprises, hommes politiques). Il nous invite à une approche décomplexée des contradictions écologiques qui nous habitent tous, et propose des réponses concrètes et positives face au changement climatique.
Tout porte à croire que le légendaire berceau de l'humanité, la Terre, se trouve au cœur d'un vaste plan à l'échelle galactique, destiné à garantir en coulisse la pérennité de la civilisation : une synthèse parfaite entre le matérialisme de la Première Fondation et le mentalisme de la Seconde, mise en œuvre par une mystérieuse puissance.
Mais comment trouver une planète que beaucoup croient mythique, et dont toute trace a inexplicablement disparu des archives galactiques ?
« C'est un carnet de voyage au pays que nous irons tous habiter un jour. C'est un récit composé de choses vues sur la place des villages, dans la rue ou dans les cafés. C'est une enquête tissée de rencontres avec des gens connus mais aussi des inconnus. C'est surtout une drôle d'expérience vécue pendant quatre ans de recherche et d'écriture, dans ce pays qu'on ne sait comment nommer : la vieillesse, l'âge ?
Les mots se dérobent, la manière de le qualifier aussi. Aurait-on honte dans notre société de prendre de l'âge ? Il semble que oui. On nous appelait autrefois les vieux, maintenant les seniors. Seniors pas seigneurs. Et on nous craint - nous aurions paraît-il beaucoup de pouvoir d'achat - en même temps qu'on nous invisibilise. Alors que faire ? Nous mettre aux abris ? Sûrement pas ! Mais tenter de faire comprendre aux autres que vivre dans cet étrange pays peut être source de bonheur...
Plus de cinquante après l'ouvrage magistral de Simone de Beauvoir sur la vieillesse, je tente de comprendre et de faire éprouver ce qu'est cette chose étrange, étrange pour soi-même et pour les autres, et qui est l'essence même de notre finitude.
« Tu as quel âge ? » Seuls les enfants osent vous poser aujourd'hui ce genre de questions, tant le sujet est devenu obscène. A contrario, j'essaie de montrer que la sensation de l'âge, l'expérience de l'âge peuvent nous conduire à une certaine intensité d'existence. Attention, ce livre n'est en aucun cas un guide pour bien vieillir, mais la description subjective de ce que veut dire vieillir, ainsi qu'un cri de colère contre ce que la société fait subir aux vieux. La vieillesse demeure un impensé. Simone de Beauvoir avait raison : c'est une question de civilisation. Continuons le combat ! » L. A.
Il est des hommes est un roman noir, au sens où il ambitionne de dire quelque chose du monde social, de sa dureté, de sa folie, de sa barbarie. Un roman qui se confronte aux forces du mal, qui raconte l'enfance dévastée, l'injustice, le sida, la drogue, la violence dans une cité de Marseille entre les années 80 et 2000.
Le narrateur, Karel, est un garçon des quartiers Nord. Il grandit dans la cité Antonin Artaud, cité fictive adossée au massif de l'Étoile et flanquée d'un bidonville, "le passage 50", habité par des gitans sédentarisés. Karel vit avec sa soeur Hendricka et son petit frère Mohand, infirme. Ils essaient de survivre à leur enfance, entre maltraitance, toxicomanie, pauvreté des parents, et indifférence des institutions.
C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Les années passent et les enfants grandissent. Ils choississent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. Ils agissent comme des hommes. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. C'est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le coeur de trois hommes.
Laurent Petitmangin, dans ce premier roman fulgurant, dénoue avec une sensibilité et une finesse infinies le fil des destinées d'hommes en devenir. Il a reçu le Prix Femina des Lycéens, le Prix littéraire Georges-Brassens ainsi que le Prix Stanislas du premier roman.
Vous vous sentez différent des autres. Vous êtes bousculé par trop d'émotions, trop de pensées, trop de sensations. Vous vous en voulez de ne pas être calme, raisonnable, zen. En réalité, vous avez un don. Apprenez à l'exploiter. Je suis hypersensible et, pour comprendre ce qui m'arrive, j'ai mené une enquête. J'ai rencontré des spécialistes de différentes disciplines, des scientifiques, des neurologues, des physiciens, des anthropologues, des psychologues, des philosophes et des historiens. Je vous livre ici les éléments de mon voyage au coeur d'un pouvoir méconnu et les moyens à mettre en oeuvre pour le déployer.
Pourquoi sommes-nous doués de parole alors que nos proches cousins, les singes, ne parlent pas ? Notre intelligence dépend-elle de la taille de notre cerveau ? Peut-on lire dans les pensées ? Pourquoi certaines personnes ont-elles une mémoire exceptionnelle, alors que d'autres oublient tout ? Comment se fait-il que nous ayons la même faculté de calcul que les oiseaux ? À quoi peut servir un gros cerveau ? Et un cerveau droit différent du cerveau gauche ? Quel est le mécanisme neurologique des illusions ? Et celui des hypertrophies de la mémoire ? Ou encore des fausses reconnaissances ? Avec talent et humour, Laurent Cohen répond aux questions que chacun d'entre nous se pose sur le cerveau et montre comment les avancées récentes des neurosciences permettent de soigner par exemple le bégaiement ou la migraine. Un regard aiguisé au coeur des rouages de cette incroyable machine qui fait notre humanité.
Les pères aimeraient-ils parfois trop leurs filles ? Savent-ils les aimer comme il le faudrait ?Les pères ont une influence décisive sur l'avenir de leur fille, sur la femme qu'elle sera, sur les choix de vie qu'elle fera. Pour les filles, la relation qui les unit à leur père est déterminante, et elle le restera quand, de jeunes filles, elles deviendront mères, amantes, épouses. Pour que pères et filles se rencontrent et se comprennent, il leur faut souvent toute une vie. Les aider à mieux se connaître, àêtre plus à l'écoute les uns des autres, telle est la très belle quête à laquelle nous convie ici Alain Braconnier. « Ce livre est issu de tout ce que les filles qui se sont confiées à moi m'ont raconté sur leur père, à moi qui suis un homme, mais aussi un thérapeute et qui joue, pour cette raison, un rôle particulier. J'ai souhaité transmettre ce que, j'ai ainsi appris, dans l'espoir que les filles d'aujourd'hui et de demain ne se sentent plus seules face aux questions qu'elles se posent sur leur père. » (A. B.)
"Je peux toucher tes cheveux ?"
"Vous fêtez les anniversaires dans ton pays ?"
"T'as pas l'air gay, pourtant."
"L'important, c'est que tu te sentes bien dans ton corps."
"T'as tes règles ou quoi ?"
Ces remarques aux faux airs amicaux charrient une tonne de préjugés. Elles sont pesantes précisément parce que les personnes qui les prononcent sont rarement conscientes de leur énormité et des effets qu'elles peuvent produire. C'est pourquoi il est important de prendre la mesure de ces micro-agressions et, pourquoi pas, d'en rire.
L'idée n'est pas d'organiser le plus grand procès d'intention de l'histoire mais de continuer de militer pour la tolérance afin que chacun puisse vivre paisiblement ses différences. Et puisque ça ne suffira pas, que ces "questions qui tuent" nous fassent hurler, sourire ou pleurer, finalement peu importe, l'idée serait simplement de ne pas s'y habituer.