Dans son choix grec, la philosophie a pensé la vie, mais non pas vivre ; et le religieux, qui prenait en charge la question du vivre, est aujourd'hui en retrait. De là que vivre soit laissé en friche, abandonné au prêche ou bien au truisme ; et que prospèrent le Développement Personnel et le marché du Bonheur vendant vivre comme du "tout positif". Or vivre est paradoxal, s'étendant du vital au vivant. Il est à la fois la condition de toutes les conditions : être en vie ; et l'aspiration de toutes nos aspirations : vivre enfin ! Nous sommes en vie, mais nous n'accédons pas pour autant à vivre. Car la vie d'elle-même rabat la vie. De là que nous puissions être nostalgiques de la vie au sein même de la vie - ou que "la vraie vie est absente". Or, c'est à travers cette inanité même de "la vie" que nous pourrons voir transparaître à l'envers l'inouï de vivre débordant le déjà vécu et l'ouvrant à de l'"in-vécu", quitte à s'y heurter à de l'Invivable ; et, puisque vivre n'est, au fond, qu'ouvrir des possibles, nous pourrons alors rouvrir des possibles dans nos vies, au lieu de les laisser s'étioler. Car répéter qu'il faut "cueillir le jour", "profiter de la vie", n'a pas prise sur la vie. Traçons donc plutôt, pour nous y repérer, une carte de ces possibles intensifs entre lesquels décider vivre. Vivre y reparaît alors dans sa ressource, dans son essor, dans son "matin", dégagé de ce qui l'enlisait, au fil des jours, et l'emmurait. Telle est la "transparence du matin", en amont de tous les enseignements de la morale.
F. J.
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Aujourd'hui où l'on ne peut plus tracer de plan de la Cité idéale et où les lendemains «?ne chantent plus?», peut-on faire autre chose que défaire ce qui bloque l'état présent des choses pour y rouvrir des possibles ? Or, qu'est-ce qui bloque si ce n'est des coïncidences idéologiques installées et paralysant la société ? Ne pouvant les renverser (comment en aurait-on la force ?) et les dénoncer ne s'entendant pas, on ne peut que les fissurer?: localement, sur le terrain, chacun en ayant l'initiative là où il est. Mais ces dé-coïncidences se relient et se relaient, elles se répondent et peuvent s'associer. Une Association en est née. Car «?c'est quand même avec des fissures que commencent à s'effondrer les cavernes?». F. J.
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Un soupçon s'est insidieusement levé, un matin : que la vie pourrait être tout autre que la vie qu'on vit. Que cette vie qu'on vit n'est plus peut-être qu'une apparence ou un semblant de vie. Que nous sommes peut-être en train de passer, sans même nous en apercevoir, à côté de la « vraie vie ».
Car nos vies se résignent par rétractation des possibles. Elles s'enlisent sous l'entassement des jours. Elles s'aliènent sous l'emprise du marché et de la technicisation forcée. Elles se réifient, enfin, ou deviennent « chose », sous tant de recouvrements.
Or, qu'est-ce que la « vraie vie » ? La formule, à travers les âges, a vibré comme une invocation suprême. De Platon à Rimbaud, à Proust, à Adorno.
La « vraie vie » n'est pas la vie belle, ou la vie bonne, ou la vie heureuse, telle que l'a vantée la sagesse.
Elle n'est surtout pas dans les boniments du « Bonheur » et du développement personnel qui font aujourd'hui un commerce de leur pseudo-pensée.
La vraie vie ne projette aucun contenu idéal. Ce ne serait toujours qu'une redite du paradis. Elle ne verse pas non plus dans quelque vitalisme auto-célébrant la vie.
Mais elle est le refus têtu de la vie perdue ; dans le non à la pseudo-vie.
La vraie vie, c'est tenter de résister à la non-vie comme penser est résister à la non-pensée.
En quoi elle est bien l'enjeu crucial - mais si souvent délaissé - de la philosophie.
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« En définissant le paysage comme « la partie d'un pays que la nature présente à un observateur », qu'avons-nous oublié ? Car l'espace ouvert par le paysage est-il bien cette portion d'étendue qu'y découpe l'horizon ? Car sommes-nous devant le paysage comme devant un « spectacle » ? Et d'abord est-ce seulement par la vue qu'on peut y accéder - ou que signifie « regarder » ?
En nommant le paysage « montagne(s)-eau(x) », la Chine, qui est la première civilisation à avoir pensé le paysage, nous sort puissamment de tels partis pris. Elle dit la corrélation du Haut et du Bas, de l'immobile et du mouvant, de ce qui a forme et de ce qui est sans forme, ou encore de ce qu'on voit et de ce qu'on entend... »
F.J.
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"Comment empêcher que la présence, en s'instaurant, s'installe ? Qu'elle s'enlise de ce qu'elle se réalise et s'abîme dans la durée ? Les Amants en sont menacés.
Je proposerai de penser cet "être près" de la présence, non pas dans les termes de l'"être", donc de la détermination ; mais dans les termes de l'entre laissant passer indéfiniment l'intime entre des sujets respectant leur altérité.
De sorte que la présence ne sombre pas dans la fatalité de l'être-là qui, s'étalant dans son "là", se désactive et désapparaît.
N'est-ce pas ce qui d'abord importe pour vivre à deux, se tenant "hors de soi", et véritablement exister ?
Or n'en va-t-il pas de même touchant l'altérité qu'on dit culturelle ?
Une mission aux confins du Vietnam - des flancs de Sapa aux bras du Mékong - m'a conduit à reconsidérer du plus loin ce qui nous occupe aujourd'hui de si près ; ainsi qu'à sonder, dans le sort de minorités brutalement exposées à la mondialisation, la déculturation planétaire qui menace.
Ou comment articuler dans les termes à la fois de l'entre et de l'autre ce qui paraît s'opposer : le local et le global, la connivence et la connaissance, l'entretien du Divers et la promotion d'un universel, mais qui ne soit pas universaliste ?"
F. J.
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A-t-on encore besoin de l'idée de Dieu pour vivre pleinement ? Absolument pas, répond François Jullien. Car nous possédons un nouveau concept : l'incommensurable. Avec L'Incommensurable, François Jullien clôt son cycle d'essais à l'Observatoire, commencé par De la vraie vie, puis poursuivi par Ce point obscur et Moïse ou la Chine. Le grand philosophe tâche ici de définir une alternative moderne à l'idée de Dieu, grâce à un nouveau concept qu'il nomme l'incommensurable. Car si en Occident c'est Dieu qui a longtemps contenu cet incommensurable, il est sans doute temps de ne plus se le dissimuler. Il se pourrait bien que, dans le vertige qu'il provoque en nous, apparaissent de nouvelles traces de la vérité. Il se pourrait bien que ce nouveau concept - l'incommensurable - puisse changer la vie.
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À l'heure des nouvelles revendications identitaires et du sursaut de l'intégrisme religieux, François Jullien propose autre façon de vivre ensemble : l'inter-culturalité, et s'intéresse à la question de Dieu, fondatrice en Occident, inexistante en Chine. N'est-il pas temps d'enquêter sur « Dieu » au-delà de la croyance ou de l'athéisme - du pour ou contre Dieu - et d'abord sur la grande affaire que Dieu a provoquée culturellement en Occident ? Par l'exploration de la langue et de la pensée chinoises, tenants d'une civilisation où la figure de Dieu ne s'est pas déployée, et par la confrontation d'avec notre Occident que l'idée de Dieu a pour ainsi dire « fait », François Jullien réinterroge tout le chemin de la philosophie occidentale pour la faire « sortir d'Europe ». Sans Dieu à l'origine, son avènement serait bien différent ! Un incroyable exercice d'ouverture d'esprit qui, en plus d'introduire le lecteur à la pensée chinoise, pense les conditions d'un véritable dialogue interculturel.
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Comment entrer dans une pensée aussi extérieure à la nôtre que la chinoise? En présenter des notions ou y distinguer des écoles nous laisse toujours dépendant de nos perspectives implicites et de nos concepts. On n'a pas encore quitté sa pensée ni pu entrer dans l'autre.
François Jullien propose de lire les premiers mots du Yi-king sur le commencement. De les lire du dedans : dans leur énoncé et dans leur commentaire. S'érige alors progressivement un seuil qui fait entrer. Et surgit alors une tâche immense : concevoir une histoire de l'avènement de l'esprit qui ne relève plus de la seule Europe.
Une réflexion qui se prolonge dans L'écart et l'entre : comment s'ouvrir un chemin vers l'Autre ? Ce n'est pas à partir du semblable, comme on voudrait le croire, mais bien en faisant travailler des écarts, et donc en activant de l'entre, qu'on peut déployer une altérité qui fasse advenir du commun.
Qu'on s'en souvienne aujourd'hui où le danger d'assimilation, par temps de mondialisation, partout menace.
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« Il est un point, dans nos vies, peut-être le plus inquiétant: quand une situation, un sentiment, un amour, soudain vient à s'inverser. Sait-on comment cela s'est effectivement passé?? Or, à partir de ce point «obscur», ensuite, tout a basculé... En tirant ce fil, on est porté à s'interroger?: n'est-ce pas là ce que notre langue, s'exprimant dans les termes de l'«être» (c'est-à-dire de «parties», de «début», de «cause», etc.), échoue à expliquer?? Mais peut-on sortir de sa langue dans sa langue, de la langue de l'Être dans laquelle, depuis les Grecs, notre pensée s'est articulée?? Peut-on ouvrir sa langue en s'aidant d'une autre langue telle que, exemplairement, pour moi le chinois?? Que serait une langue, en effet, qui pense, en termes, non de début, mais d'«amorce», de «linéaments» et d'«infléchissements»?? Non de cause et d'explication, mais de «propension» et d'implication?? Non de parties constitutives, mais de ramifications et de réseau structurant, etc.?? Et d'abord si, au lieu de diviser méthodiquement, on apprenait à «cliver» en épousant la configuration des choses?? Si, au lieu de tout sacrifier à la détermination et à sa clarté, on faisait une place légitime à l'évasif?? On pourrait en concevoir une nouvelle épistémologie que réclame aujourd'hui, je crois, le renouvellement des savoirs. Et d'abord, en délaissant la langue de l'Être, décrire plus intimement ces veinures selon lesquelles nos vies vont basculant dans un sens ou dans l'autre, d'où ensuite tout a découlé... Sans même qu'on l'ait remarqué. » F. J.
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"Vivre nous tend entre l'un et l'autre : il dit à la fois l'élémentaire de notre condition - être en vie - et l'absolu de notre aspiration : "Vivre enfin !" Car que pourrions-nous désirer d'autre que vivre ?
Vivre est en quoi nous nous trouvons toujours déjà engagés en même temps que nous ne parvenons jamais - pleinement - à y accéder.
Aussi la tentation de la philosophie, depuis les Grecs, a-t-elle été de le dédoubler : d'opposer au vivre répétitif, cantonné au biologique, ce qu'on appellera, le projetant dans l'Être, la "vraie vie".
Refusant ce report et circulant entre pensée extrême-orientale et philosophie, j'envisagerai ici quels concepts peuvent faire entrer dans une philosophie du vivre : le moment, l'essor opposé à l'étalement, l'entre et l'ambiguïté ; ou ce que j'appellerai enfin, prenant l'expression en Chine, la "transparence du matin".
Je me demanderai, plus généralement, comment chaque concept, pour se saisir du vivre, doit s'ouvrir à son opposé. Car comment s'élever à l'ici et maintenant sans se laisser absorber dans cet immédiat, ni non plus le délaisser ?
Ce qui impliquera de développer une stratégie du vivre en lieu et place de la morale.
Le risque est sinon d'abandonner ce vivre aux truismes de la sagesse ; ou bien au grand marché du développement personnel comme au bazar de l'exotisme. Car cet entre-deux, entre santé et spiritualité, la philosophie ne l'a-t-elle pas - hélas ! - imprudemment laissé en friche ?"
François Jullien.
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Idéal est un mot d'Europe : il s'y retrouve d'une langue à l'autre, seule diffère la façon de le prononcer.
Il n'est pas banal d'avoir isolé dans la vie de l'esprit cette représentation unitaire, séparée de l'affectif, qu'on appelle «idée». Il l'est encore moins d'avoir imaginé reporter sur elle, promue en "idéal" séparé du monde, la fixation du désir, au point de faire de cette abstraction le mobile d'une humanité prête à s'y sacrifier.
L'idéalisme platonicien et la dramatisation de l'existence qu'un tel coup de force a inspirée, le lecteur les redécouvre à neuf considérés depuis la Chine.
Car la Chine nous dit comment on aurait pu ne pas se laisser prendre à ce jeu de l'idée. Et d'abord comment s'engager dans la pensée en s'insérant dans la tradition plutôt que de vouloir, par le doute, rompre avec toute adhésion ; comment se fier au conditionnement de la conduite par imprégnation des rites plutôt que par l'obéissance consentie à la Loi ; ou comment la Raison peut se conformer à la régulation des choses plutôt qu'à la formalisation d'un modèle détaché du monde.
Au moment où l'"Europe" doute de son avenir, n'y a-t-il pas intérêt à repenser cette vocation de l'idéal ?
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«Le scooter de Tom nous emporta loin du monde. Mes bras entouraient sa taille et je laissai ma tête reposer doucement sur son épaule. Je ne crois pas avoir été plus heureuse qu'à cet instant. Juste une fille comme les autres. Il avait suffi qu'un anglais à cravate surgisse de nulle part pour que mes pieds ne touchent plus le macadam.
J'étais vraiment folle amoureuse.»
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Imaginez la situation suivante... Vous avez rendez-vous avec un ami. Pris dans les embouteillages vous arrivez sur place avec une heure et demie de retard, sans avoir pu le prévenir. Votre ami, très à cheval sur les horaires, s'approche l'air furieux.Comment réagissez-vous ?
(Cochez les deux réponses qui vous correspondent le plus.)
1. Vous dites : "Tu ne devineras jamais ce qu'il m'est arrivé. Un camion a perdu son chargement sur la route. Des bébés ours polaires en partance pour la banquise. Quelle pagaille !"
2. Vous laissez votre ami se répandre en reproches en vous disant, stoïque, que l'orage sera bientôt passé.
3. Vous vous avancez, et en prenant un air aussi furieux que lui : "Dis-donc, ça fait une heure que je t'attends, oùétais-tu passé ?"
4. Vous comprenez qu'il soit furieux car vous êtes vous-même très ponctuel d'ordinaire. Vous lui serrez la main en demandant : "Depuis combien de temps attends-tu ?"
5. Vous dites : "C'est in-ex-cu-sable, je comprendrais après ça, que tu n'aies plus confiance en moi."
6. Vous lui souriez vaille que vaille : "Salut ! Je suis vraiment désolé, j'espère que tu n'as pas pris froid à m'attendre..."
Pour en savoir plus sur la couleur de votre personnalité, rendez-vous aux pages correspondant aux réactions choisies : 1. p 66, 2. p 63, 3. p 57, 4. p 61, 5. p 59, 6. p 55.
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"Il faut casser cette image de l'amour-passion comme grand embrasement qui retombe en cendres, s'écarter de l'amour comme désir de possession qui, une fois qu'il a atteint sa satisfaction, se transforme fatalement en déception". Voilà ce que nous dit François Jullien, qui plaide pour le concept d'intimité. Si l'amour est équivoque, l'intime, lui, est ambigu. Or, assène le philosophe, "penser, c'est chasser l'équivoque et explorer l'ambigu". Dire je t'aime, c'est faire de l'autre un objet, quand dire je suis intime avec toi, c'est défaire l'isolement des sujets. De ce décalage entre l'image commune et passionnelle et celle à rapprocher de la notion d'intime, quelle philosophie de l'amour peut-on tirer ?
François Jullien est helléniste et sinologue. Titulaire de la chaire sur l'altérité à la Fondation Maison des sciences de l'homme, il est l'un des philosophes les plus traduits et commentés dans le monde.
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"Entre ces deux grands termes rivaux, l'être et le vivre, exister est le verbe moderne qui fait lever un nouveau possible.
Mais comment décrire l'existence sans plus construire - comme la philosophie l'a fait de l'Être - en s'en tenant au ras du vécu ?
Je cherche ici des concepts qui décolleraient le moins de l'expérience : on reste dans l'adhérence au vital ou l'on en désadhère. Car exister, c'est d'abord résister. Sinon ma vie s'enlise ; ou bien elle peut basculer. Elle s'amorce et se résorbe - plutôt qu'elle ait "début" et "fin". Elle reste prise dans le "dur désir de durer" ou bien je peux en émerger.
Ou si seul le phénoménal existe, il faudra reconnaître ce qui s'y ouvre de faille (tel le "sexuel") ou qui l'excède : la rencontre de l'Autre.
Car si vivre, c'est déjà dé-coïncider d'avec soi (sinon c'est la mort), exister est ce verbe nouveau qui, détaché de l'Être, promeut cette désadéquation en ressource.
"Ex-ister", c'est en effet, littéralement, "se tenir hors" - il faudra dire de quoi.
Ou comment émerger du monde, mais dans le monde, sans verser dans l'au-delà de la métaphysique ?
De là se dégage une nouvelle Éthique qui ne prêche pas : vivre en existant."
François Jullien.
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"Dans quels termes penser quand le monde est en voie de penser dans les mêmes ?
Face aux principaux concepts de la pensée européenne, je suis allé chercher en Chine des cohérences à mettre en vis-à-vis, dont je fais des concepts, ceux-ci laissant paraître d'autres possibles.
Il ne s'agit donc pas de "comparer". Mais de cueillir les fruits d'un déplacement théorique, dont je dresse ici le bilan, en explorant d'autres ressources à exploiter ; comme aussi, par le dévisagement mutuel engagé, de sonder respectivement notre impensé.
Au lieu donc de prétendre identifier des "différences" qui caractériseraient les cultures, je cherche à y détecter des écarts qui fassent reparaître du choix et remettent en tension la pensée. C'est seulement à partir d'eux, en effet, qu'on pourra promouvoir un commun de l'intelligible qui ne soit pas fait de slogans planétarisés.
En retour, les entrées de ce lexique introduiront autant de dérangements qui pourront faire réagir les pratiques de l'art comme de la psychanalyse ; qui permettront de réinterroger de biais la pensée du politique comme du management.
Et voici que, en dessinant une sortie de la "question de l'Être", c'est du même coup une nouvelle pensée du vivre que capte, dans ses mailles, ce filet."
François Jullien.
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« Tom était l'homme de ma vie. J'étais peut-être trop jeune pour en être tout à fait certaine, mais l'amour est un pari, quel que soit l'âge que l'on a. Tom était mon pari et je savais que j'étais prête à assumer toutes les conséquences de notre relation. »
Une poignante histoire d'amour entre Londres et Paris.
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Une préparation efficace à l'apprentissage de la lecture par l'acquisition d'une bonne discrimination visuelle et le développement des capacités psychomotrices fondamentales.
Ce fichier de 57 planches photocopiables et auto-correctives propose un ensemble d'activités d'observation et de repérage pour les élèves de moyenne et de grande section de maternelle.
Il prépare efficacement à l'apprentissage de la lecture en développant plusieurs compétences : reconnaître et reproduire, analyser des images, différencier des signes variés, prélever des indices et repérer des intrus.
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Pourquoi stressez-vous ? Quels sont les facteurs ou les personnes qui déclenchent votre stress ? Si nous sommes tous vulnérables au stress, selon la couleur de notre personnalité nous vivrons diversement ses manifestations et serons plus sensibles à certains contextes qu'à d'autres.
Imaginez que vous devez intégrer un nouveau poste. Parmi les situations suivantes, cochez celle qui vous paraît la plus stressante :
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2. Les règles, les procédures et la routine vous excèdent.
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4. Vous ne vous jugez pas assez compétent.
5. Jour après jour, vous êtes face à une même situation pour laquelle vos solutions ne donnent pas de résultats.
6. Vous êtes inquiet à l'idée de ne pas être légitime.
Pour comprendre pourquoi vous stressez, quels sont les types de personnalité qui suscitent du stress chez vous et comment faire baisser son niveau, reportez-vous aux pages correspondant aux situations choisies.
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Voici un nouveau livre sur l'innovation, fondé sur l'histoire du projet Kwid de Renault, nouvelle voiture globale, low cost, pour les marchés émergents, une cible au potentiel immense. Après le succès de l'épopée Logan, Renault affirme sa stratégie de conquête « par le bas » des marchés émergents en commençant par l'Inde.
Ce projet est né en développant une stratégie d'innovation « low end » qui introduit des compromis originaux entre valeur d'usage et coût des produits, ouvrant les marchés à des clients nouveaux, jusqu'ici délaissés par les innovations trop coûteuses et complexes.
Le livre est organisé en 2 parties. La première raconte l'histoire du projet qui a conduit à la Kwid, depuis sa genèse stratégique jusqu'au déploiement commercial actuel sur le marché indien.
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Le livre est enrichi d'interviews des acteurs clés tant de l'équipe projet que d'autres extérieurs à l'équipe projet.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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