Bossu et porté par des béquilles.A la bosse d'esprit et le cerveau flamboyant d'idées rénovatrices.N'est pas Niçois, mais vient depuis longtemps à Nice, s'y est fixé, est inscrit au barreau, a suivi assidument le mouvement socialiste pendant ces dernières années.A collaboré dans divers journaux de la capitale, notamment à l'Aurore et au Journal du Peuple, a collaboré aussi à la Lutte Sociale.Par la culture intellectuelle qu'il a reçue, par sa persévérance et par le concours éclairé qu'il apporte, Louis Malaquin est un des éléments les plus précieux parmi nos militants niçois.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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CE fut le siècle favori de l'irrévérence et du scandale que le siècle dernier. Il y avait par toute la société un violent courant de moquerie, un désir inextinguible de rire aux dépens du prochain, de compromettre les gens pour les mieux railler, de provoquer le scandale s'il tardait à naître, de le supposer même s'il venait à ne pas éclater. Par un raffinement bien digne de cette société policée jusqu'à la corruption, blasée jusqu'au dégoût, mais si élégante encore, si noble en son abaissement volontaire, plus un sentiment était digne de vénération, plus un caractère était digne d'hommage ou une personne digne de respect, plus il y avait de plaisir à leur refuser vénération, hommage, respect, plus il y avait d'âcre jouissance à les tourner en ridicule, à les bafouer, à les avilir.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Les ballets de cour ont précédé et préparé l'Opéra. Ils déployaient toutes les ressources de l'art, comme l'Académie de musique devait faire plus tard, de manière à captiver à la fois l'oreille, les yeux et l'esprit, - on nous saura gré sans doute de ne pas répéter ici les vers si connus de Voltaire. La richesse et la variété des décorations s'y unissaient à la poésie, à la musique, à la danse, pour enchanter les spectateurs. Un grand ballet mettait tout un monde en jeu et l'on vit plus de sept cents personnes concourir à la représentation d'Hercule amoureux.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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ABANDON.Il y a des femmes dont la vertu éclate surtout dans la disgrâce et dans l'abandon. Gardiennes héroïques de l'honneur de la maison, leur sollicitude pour le père survit à l'estime qu'elles ne peuvent plus avoir pour l'époux. Couvrant d'un stoïque silence les fautes de celui-ci, elles se refusent jusqu'à la douceur de pleurer devant leurs enfants, pour conserver intact dans leur coeur le souvenir de l'ingrat qui les délaisse.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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La plupart des écrivains qui se sont occupés de Marie-Antoinette n'ont pas manqué de parler de sa passion pour les jeux du théâtre et de la troupe dramatique et lyrique qu'elle avait organisée à Trianon avec ses amis pour jouer la comédie ; mais ceux-là mêmes, comme M. de Lescure et les frères de Goncourt, que ce sujet piquant aurait pu tenter, n'ont guère fait que l'esquisser d'un trait rapide. Le rédacteur des Mémoires de Fleury a bien consacré un chapitre aux spectacles de Trianon ; mais ce livre, écrit au courant de la plume en un temps où la vogue était aux mémoires apocryphes, est, à l'examiner de près, bourré d'erreurs de dates et de faits, et tient bien moins de l'histoire que du roman.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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C'EST en 1700 que la petite-fille du grand Condé, Anne-Louise-Bénédicte de Bourbon, duchesse du Maine, vint s'établir au château de Sceaux, que son mari, Louis-Auguste de Bourbon, le fils légitimé de Mme de Montespan, l'élève bien-aimé de Mme de Maintenon, avait acquis après la mort du ministre de la marine, le marquis de Seignelay. La splendeur du domaine et du château de Sceaux ne remontait guère qu'à une trentaine d'années auparavant, à l'époque où Colbert s'en était rendu acquéreur.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Mlle LEVASSEUR. - A servi avec succès pendant l'espace de quatre ans ; ne fait presque plus rien depuis plusieurs années et se trouve dans le cas de ne plus rien faire désormais : ses moyens paroissent insuffisans au genre moderne.On ne peut dissimuler qu'elle n'ait beaucoup de mauvaise volonté et qu'elle ne coûte même fort chère à l'Opéra, ayant toutes sortes de prétentions pour ses habits qui ne sont jamais assés chers ni assés riches ; le traitement particulier de 9,000 livres qu'elle a obtenu a non-seulement dégoûté tous ses camarades, voyant qu'elle ne les gagnoit pas, mais encore a fait élever les mêmes prétentions de la part des autres sujets, ce qui est nécessairement à charge à l'administration.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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C'était tout à la fin de mars 1871. La Commune était victorieuse à Paris et faisait la chasse aux jeunes gens en état de porter les armes contre l'armée de Versailles ; il fallait décidément quitter la place. Un de mes grands amis et moi, nous parvînmes à filer parle dernier train qui partit librement de la gare de l'Est, et nous trouvâmes abri dans une ferme de la Brie où nous fûmes soignés, nourris, engraissés comme animaux destinés à la foire.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Le 1er août 1781, il y avait bal, spectacle, illuminations à Trianon. L'empereur Joseph II, qui aimait tant à voyager hors de ses États sous le nom de comte de Falkenstein, venait faire pour la seconde fois visite à sa soeur, la reine de France, et celle-ci avait organisé en son honneur une de ces fêtes splendides comme elle aimait à en donner dans sa charmante retraite. Elle-même prenait plaisir à arrêter la liste des courtisans admis au spectacle, et, se faisant toute à tous, recevait ses invités à la porte et s'occupait même de les faire placer.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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ERS midi, le 18 novembre 1763, quatre voyageurs arrivaient à Paris et se faisaient conduire à l'hôtel de Beauvais, rue Saint-Antoine, résidence du comte d'Eyck, envoyé extraordinaire de l'Électeur de Bavière, qui habitait ce magnifique hôtel, construit par madame de Beauvais, la galante femme de chambre d'Anne d'Autriche, et qui avait profité de ses franchises d'ambassadeur pour établir dans sa demeure une académie de jeux. Le chef de cette famille étrangère qui arrivait d'outre-Rhin était un homme instruit, artiste de mérite, ancien valet-musicien au service du comte de Thun, présentement deuxième maître de chapelle à l'évêché de Salzbourg.Fruit d'une sélection réalisée au sein des fonds de la Bibliothèque nationale de France, Collection XIX a pour ambition de faire découvrir des textes classiques et moins classiques dans les meilleures éditions du XIXe siècle.
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Aucun autre livre, hormis peut-être la Bible ou L'Odyssée, n'a imprégné aussi profondément la littérature que les Mille et une nuits depuis leur apparition en Occident sous la plume de leur premier traducteur, Antoine Galland. De Proust à Salman Rushdie, de Balzac à Naguib Mahfouz, tant d'écrivains amoureux de Schéhérazade partagent cette ambition: réinventer, sans les imiter, les Mille et une nuits. De là l'inépuisable variété de ces réécritures modernes, qui toutes ressemblent au modèle sans pour autant se ressembler entre elles.
Pourtant, dans cette profusion, quatre courants dominent, fournissant les quatre volets de la présente étude. La lecture politique des Nuits: le premier chapitre, "Le prince déguisé, symbole politique et motif poétique", s'attache à un motif qui fera fortune dans le roman populaire du XIXe siècle, celui du héros princier qui, à l'instar du calife Haroun Al-Raschid, se déguise en homme du peuple pour faire le bien. La lecture esthétique: le deuxième chapitre, "Schéhérazade fin-de-siècle", analyse la réception de la traduction Mardrus dans le milieu littéraire et culturel de la Belle Epoque. La lecture féministe: le troisième chapitre, "Schéhérazade s'émancipe", montre le rôle-clef de la version Mardrus dans les lectures féministes qui se développent à partir des années vingt, aboutissant à la romancière Assia Djebar et à sa réécriture pessimiste des Nuits dans le contexte de la montée de l'islamisme. La lecture introspective: à travers une analyse du Portrait de l'artiste en jeune singe, variation autobiographique de Michel Butor sur l' "Histoire du second calender", le quatrième chapitre, "Schéhérazade au miroir: l'aventure introspective", se penche sur une tradition interprétative qui voit dans les contes une aventure intérieure, une image du processus créateur. Voici donc, de Restif à Butor, l'histoire de la réécriture française des contes arabes.
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Fondée en 1950 par Eugénie Droz, la collection des Travaux d'Humanisme et Renaissance a réuni, en soixante-cinq ans, plus de 550 titres. Elle s'est imposée comme la collection la plus importante au monde de sources et d'études sur l'Humanisme (Politien, Ficin, Erasme, Budé...), la Réforme francophone (Lefèvre d'Etaples, Calvin, Farel, Bèze...), la Renaissance (littéraire et artistique, Jérôme Bosch ou Rabelais, Ronsard ou le Primatice...), mais aussi la médecine, les sciences, la philosophie, l'histoire du livre et toutes les formes de savoir et d'activité humaine d'un long XVIe siècle, des environs de 1450 jusqu'à la mort du roi Henri IV, seuil de l'âge classique. Les Travaux d'Humanisme et Renaissance sont le navire-amiral des éditions Droz.
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Victor Mayer, un avocat de 43 ans, se réveille nu et désemparé dans une pièce jaune qui n'a aucune ouverture visible. Il ne sait pas comment on l'a enfermé là, ni pourquoi. Un mystérieux interlocuteur, un homme en costume Hugo Boss, apparaît bientôt et lui apprend qu'il est en enfer. Victor devra découvrir pourquoi il est là et surtout répondre à une question primordiale : est-il possible de s'échapper de l'enfer ?
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