Antoine Villaert, jeune polytechnicien de vingt ans, charmant et paresseux, se trouve un soir, lors d'un dîner, placé à côté d'un général. « Vous avez l'air candide et sombre », observe le général. Tels sont les premiers mots d'un dialogue qui conduira Antoine et le général à la passion la plus absolue : tendresse, jalousie, craintes de l'amour, craintes de la guerre sont la trame de ce récit...
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Résigné, le commissaire Verjeat ne l'était pas. Réputation de fonceur, méritée, de héros pour panoplie, ce qui arrangeait la publicité de la Maison Poulaga. Et voilà qu'on allait lui faire porter le chapeau de certaines légèretés qu'il était loin d'être le seul à avoir commises. Alors Verjeat passa le Rubicon de la respectabilité officielle, cette farce parfois drôle et souvent sanglante.
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Une ville pourrie, des politiciens tarés, de hauts fonctionnaires qui touchent et qui en croquent, des gangsters arrivés, caïds de la drogue, qui mènent tout ce beau monde à la baguette, tandis que d'habiles « promoteurs » pratiquent la « chansonnette »... Bien sûr, direz-vous, encore une histoire qui ne peut arriver qu'en Amérique. Eh bien non, Messeigneurs, pour une fois, ce joli conte de fées, c'est en notre doux pays de France qu'il se passe. Incroyable, pas vrai ?
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Métier à tisser de Vaucanson, fardier de Cugnot, pendule de Foucault, caméra de Louis Lumière, pâtes de verre de Gallé... Quel mystérieux protocole réunit, dans l'ancien prieuré de Saint-Martin-des-Champs, les objets mythiques de notre civilisation ? En 1794, dans l'urgence révolutionnaire, l'abbé Grégoire voulut une institution-référence, où seraient rassemblés les outils, instruments et machines utiles au progrès. Au fil de péripéties romanesques, l'idée prend corps. Tandis qu'en 1819, un enseignement supérieur s'instaure au Conservatoire, la collection grossit, devient un musée admiré de l'Europe entière. Du rêve de ses fondateurs, aux grands travaux qui assureront sa prochaine rénovation, le musée des Arts et Métiers témoigne depuis deux cents ans de l'aventure technologique. Alain Mercier s'en est fait le chroniqueur.
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Tel un musicien pour se délasser se laisse aller à une composition sans plan déterminé, pour nous faire entendre ses fantaisies sur les thèmes les plus variés, Francis de Miomandre nous ouvre un univers des plus variés où il accueille les plus humbles choses de la vie quotidienne : une bulle de Champagne, une touffe de chiendent, une pierre. Les ayant accueillies, il les pénètre, leur insuffle son âme emplie d'amour universel, leur prête nos sentiments humains, nos rêves, nos déceptions, et jusqu'à nos larmes. Puis il nous enchante par de petites histoires, vrais contes d'Andersen où l'humour se mêle au lyrisme et nous révèle quelques-uns des symboles les plus pathétiques de notre absurde existence, nous fait entrevoir les vérités les plus profondes. Ce livre que l'on peut ouvrir n'importe où, lire dans tous les sens sans perdre un iota de son charme et de sa haute portée philosophique est enveloppé d'un halo de féerie, d'une vapeur somnambulique, et l'on se demande où est le réel, où est le rêve parce que les envols du songe reposent sur les bases solides de la plus lucide connaissance de la réalité. « Caprices » est un pas de plus sur la voie royale que l'artiste a empruntée depuis « Direction Étoile », « Le Fil d'Ariane », « Samsara », les « Jardins de Marguilène », « Fugues », avec une sûreté sans cesse plus grande. Tout frémissant d'amour bouddhique et nimbé du sourire tendre et mélancolique de la sagesse, « Caprices », dans un style de plus en plus dépouillé et ruisselant de poésie, nous amuse, nous enchante et nous laisse au bord de cette angoisse métaphysique qui préoccupe tant d'écrivains plus réalistes.
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L'autobiographie, genre littéraire, répond au désir d'authenticité des lecteurs. Une authenticité naturellement trahie par l'auteur. On y parle de soi, dans une demi-sincérité qui fait l'objet d'une convention tacite entre l'auteur et le lecteur, c'est le « pacte autobiographique ». À travers l'étude précise des Mots de Sartre, des références aux Confessions de Rousseau, aux récits de Chateaubriand, Stendhal, Sarraute, Perec et de tant d'autres, cet ouvrage introduit aux fragiles rapports de la fiction, du réel et du « moi ».
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Ils ont une passion commune, les avions. Une passion qui pousse Antoine et Santois à réaliser un rêve : construire un ULM pour décoller, s'envoler... Mais Antoine s'interroge sur ce père héroïque et invisible dont Santois parle tant. Existe-t-il vraiment, ce pilote de chasse, membre des Services Secrets? Car Santois est prêt à tout pour attirer l'attention de son nouvel ami. Prêt pour l'opération Mister Friendship?
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Un groupe de Juifs riches et pauvres s'embarquent en 1942 à Marseille pour l'Amérique. Ce départ est pour la plupart un départ vers l'inconnu. Ils font escale à Casablanca dans un camp de réfugiés. Puis un second bateau les prend qui les emmène à New York. Séparés pendant la durée de la traversée, non seulement de la France, mais du monde, et réduits à eux-mêmes, privés du secours de leurs habitudes et de leurs attaches sociales, ils tenteront néanmoins de reconstituer très exactement, avec toutes ses erreurs et ses insuffisances, la société qui les a rejetés. Le livre de Claudine Hermann est fait des portraits et des actions des émigrants : la baronne Gunsberg, snob et égoïste, la sympathique famille Wormser, le peintre Koch qui meurt en arrivant à New York, le docteur Gles, psychiatre, et quelques jeunes gens. Tous ces personnages sont peints à petites touches, avec beaucoup de vérité et de finesse. L'art de Claudine Hermann fait que chacun, en raison des circonstances difficiles où il est plongé, en raison aussi des promiscuités, finit par révéler, bon gré mal gré, sa réalité profonde. En même temps qu'un roman très vivement et très intelligemment mené, Claudine Hermann a donné, avec l'Étoile de David, l'image de la sensibilité d'une certaine époque.
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Le monde est fou. La seule sagesse est de chasser le plaisir dans les forêts de l'absurde, en attendant que la terre nous manque sous les pieds, pense Marc Lascaut. Seulement, on ne perd pas sur ordre le goût des grands sentiments périmés. Les hommes ont autant besoin d'aimer, de croire et d'agir que de respirer. D'où cette révolte sans cause qui pousse à être, par défi, encore plus fou que le monde. Mais une brume noie les bords du Rhin, en même temps que l'égoïsme sarcastique de Marc. Il rencontre Isolde, qui semblait l'attendre, et l'amour frappe comme la foudre. Il essaye de fuir, de se débattre contre cet amour absolu qui l'obligerait à accepter l'espoir, les responsabilités, le don de soi. Et chacun de ses efforts l'enfonce plus avant dans cette vieille évidence qu'il faut, pour sauver sa vie, accepter de la perdre. Comme les deux premiers romans de Gabriel Veraldi, Le Chasseur captif se passe sur deux plans étroitement mêlés ; celui des rapports entre l'homme et les mystères de son destin ; celui de l'aventure, de la satire et de la comédie quotidienne. Dans un style qui passe en jouant de l'humour glacé à la mélancolie, de la raillerie de soi-même à la passion, il raconte comment un grand amour bouscule toutes les prudences avec un aveuglement de force naturelle.
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Jour et nuit, de mystérieuses fumées s'élèvent du sol de Manhattan. Les New-Yorkais sont habitués à ce phénomène : ce n'est, pensent-ils, qu'une des nombreuses bizarreries de cette extraordinaire cité ! Tout n'est-il pas possible à New York, où l'on rencontre parfois, mêlé à l'affolante circulation, un jeune chevalier en armure, monté sur un énorme cheval équipé de tiroirs ? Mais David et Pat Sostakis ont décidé d'avoir le fin mot de l'histoire et ils se lancent dans une périlleuse exploration.
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Comment la Gaule qui, depuis cinq siècles, vivait - bon an mal an - sous la domination romaine, est-elle devenue la France ?
Comment a-t-elle tiré son nom de celui d'un peuple « barbare » d'origine germanique ?
Comment la première dynastie des rois francs, inaugurée par Clovis, fut dite mérovingienne, en référence à son illustre ancêtre Mérovée ?
Tantôt unifiant, tantôt divisant les territoires, le royaume franc donna une identité commune à des peuples d'origines diverses : Gaulois, Romains, Burgondes, Wisigoths..., liés par une mythique ascendance, sous la houlette d'un roi converti au christianisme.
Françoise Vallet nous fait traverser cette période de grand brassage de races, de langues, d'arts et de cultures, ces trois siècles qui aboutirent à la France d'aujourd'hui.
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En cette année 1946 s'ouvre, dans la ville détruite de Nuremberg, le procès des principaux criminels nazis. Rachel, une jeune interprète juive, s'apprête à affronter les mots, les visages, les témoignages insoutenables qui rouvriront des blessures encore récentes. Elle ignore qu'elle va rencontrer son destin. Il s'appelle Boris et il est officier de l'armée Rouge. Dans les bras l'un de l'autre, ils essaient d'oublier qu'ils sont à la fois des symboles et des victimes. Sourds et aveugles à l'Histoire qui broie les êtres, ils veulent de toutes leurs forces essayer de croire en leur avenir...
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Étrange voyage à Rome. Tout commence dans une ville où le passé surgit à chaque coin de rue. La journée de Nina et Robert s'achève dans un Colisée désert, quand apparaît... une hallucination ? un rêve ? Un gladiateur, qui charge Nina et Robert d'une curieuse mission. Le pacte est risqué. Accepteront-ils de se battre l'un contre l'autre, pour sauver ce fantôme condamné à errer depuis des siècles entre les vivants et les morts ? Un défi héroïque, à la hauteur de leur courage et de leur générosité.
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Augustin vient d'être reçu à l'Élysée. Son dessin du pont du Gard a été sélectionné pour figurer sur le futur billet de 5 euros. Retour à Nîmes : le dessin a disparu. Volé ? C'est une affaire d'État. Augustin enquête. Et s'il y avait un lien avec la secrète Marjolaine ? Marjolaine, manipulée par une bande de faux-monnayeurs sans scrupules ? Comment déjouer leurs pièges pour la sauver ?
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Jonathan, quatorze ans, est en vacances dans une vieille maison près du Mont-Saint-Michel. Ses activités favorites : le char à voile, la lecture, le café, les fléchettes et... les filles. Les vacances s'annoncent calmes. Pourtant, est-ce le magnétisme du Mont-Saint-Michel, les dangers de son immense baie? Dès son arrivée, Jonathan découvre un cadavre échoué à marée basse. À peine remis, il remarque une mystérieuse jeune fille blonde et fragile, Solveig, toujours au bord de l'évanouissement. Elle passe ses vacances avec une famille anglaise dont elle garde les deux jeunes enfants. Les parents semblent la protéger, comme s'il y avait un secret à cacher, comme s'ils craignaient un danger. De quoi Solveig a-t-elle peur, de qui se cache-t-elle? De l'étrange monsieur Sadec au regard inquiétant? De ce curieux motard vêtu de cuir noir?
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Simon Bernis et Christopher Lestrand roulent vers les Landes pendant la nuit. Ils ont fait connaissance depuis peu de temps, chez Marianne Lestrand, la cousine de Christopher. Ce dernier vient de perdre la vue, et Simon cherche à le sauver du désespoir en l'emmenant dans sa propriété de Sarianx. Peu à peu, l'amitié naît entre l'homme mûr, désabusé, et le jeune aveugle. Simon avait déjà cru se découvrir des affinités avec l'insaisissable Marianne Lestrand, qui fut sa maîtresse, mais elle a refusé de l'épouser pour ne pas sacrifier sa vocation de violoniste. Lorsqu'elle revient d'une de ses tournées, un amour extraordinaire naît entre Marianne et Christopher, et Simon est le témoin désespéré de cette passion qui lui fait perdre les deux êtres qu'il aime.
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La révolution a triomphé dans le pays des frères Cyclopus. Les voisins du pays révolutionnaire affaibli s'apprêtent à s'en emparer, sans coup férir, par un jeu de traités. Le général dom Franquin est envoyé sur place en « mission ». Qui est-il ? Pour ses employeurs, un imbécile discipliné : l'idéal. Mais, hilare, coléreux, violent, rusé, volontiers ignoble, énorme, vivant, intelligent et actif, « Francoquin » va vite (chez lui la limite entre le quotidien et l'histoire est aussi vague qu'une limite d'eaux territoriales : l'océan de part et d'autre, avec ses marées, son écume, ses lames de fond !) se révéler digne du surnom que lui donne Filasse sa maîtresse... Sept jours durant, pas à pas, nous filerons Francoquin de forêt en plaine, de coteau en saloon, de bordel en palais, à travers le pays cyclopéen (il se passe tant de choses en sept jours !), et quand Francoquin rentrera d'une expédition sur la frontière, le quotidien sera pathétiquement présent au rendez-vous... Un livre cocasse, violent, baroque, un humour noir cruel, un livre ouvertement à contre-courant, qui se réclame de la tradition la plus picaresque (de Cervantès à Céline en passant par Scrarron, Grimmelshausen, Fielding, Toepffer, etc.) mais aussi de Faulkner.
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Ça vous est arrivé, à vous, un soir que vous rentriez du boulot retrouver Bobonne, de vous faire héler sur un quai de métro par une mignonne au regard dévorant ? - Baptiste ! qu'elle m'a appelé. Avec amour. Forcément, je l'ai aimée à mon tour. Mais alors, fini le train-train, la grisaille. La paix aussi. À moi la peur, la violence, le mensonge, le sang. Tranquille comme Baptiste, hein ? Quelle blague ! Et le plus fort, c'est que, justement, je ne m'appelle pas Baptiste...
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Il buvait ses cinq litres par jour, mais on ne pouvait pas dire que ce fût un ivrogne. Il détestait les Noirs, mais il n'était pas raciste, loin de là ! Il était malin comme un singe, connaissait la côte d'Afrique comme sa poche, et quand on lui révéla l'existence, sur l'île de Matakong, d'un fabuleux trésor planqué par un ancien forban anglais, il n'hésita pas. En bon Breton, il fonça. A la godille !
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Deux histoires, une seule voix, à deux siècles de distance. La première est celle d'un garçon de dix-sept ans qui met ses Reebok pour aller courir, avale des gâteaux au chocolat pour éviter de réviser sa physique, pense à Florence qui lui envoie des lettres, a des problèmes sérieux avec son budget, sa mobylette, le cinéma, les ruses à utiliser pour échapper à ses parents. Bref, une vie ordinaire. Seulement voilà, les apparences peuvent être trompeuses. Huit lettres apparaissent à la fin de l'histoire et elle bascule. La seconde histoire raconte avec suspense les aventures de François de Maisonneuve, qui part aux Amériques. Il y a un trésor dans l'air, des cartes en os de baleine, des cabarets enfumés, de sales bonshommes et la révolution américaine qui approche. 1989 ou 1770 : avec une passion d'assoiffé, Xavier Deutsch invente des personnages qui ont en commun de penser que toujours le plus beau reste à faire.
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Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
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Un estaminet flamand tenu par la grosse Madame Janssens et sa fille Thérèse, le brave Michel Wattier qui y dort si bien mais perd ses pantoufles parisiennes sans arrêt et, au loin, les routes et les canaux du pays de Bruges... Et aussi Julma qui rie sans cesse en parlant du temps, et Laurence, toujours pas plus bavarde que dix ans auparavant...
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Un livre que Louise Weiss a rédigé alors qu'elle se cachait de la Gestapo : le témoignage et les souvenirs au quotidien d'une combattante de l'émancipation politique des femmes ; une lettre ouverte à l'adresse de toutes celles qui, citoyennes de plein droit, auront demain la charge de reconstruire le pays.
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Une jolie barbe blanche courte, bien taillée de gros sourcils à rebrousse-poil, une peau bronzée, creusée de belles rides profondes, un splendide crâne chauve, brun, lisse, impérial. Le passage de cette vieillesse somptueuse se serait fait avec le plus grand naturel... s'il n'y avait eu cet oeil grand ouvert et dans l'autre, un couteau, dont on ne voyait que le manche.
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