Exploration de la beauté impérissable des derniers grands espaces sauvages américains, En descendant la rivière nous entraîne dans des paysages où le corps et l'esprit flottent librement. Et leur immensité réveille des méditations sur des sujets allant de la vie d'Henry David Thoreau à la militarisation des grands espaces. On y entend alors une condamnation passionnée des coups portés à notre patrimoine naturel au nom du progrès, du profit et de la sécurité. Rempli d'aubes enflammées, de rivières brillantes et de canyons radieux, ce recueil, inédit en France, est chargé d'une rage sincère et déchaînée contre la cupidité humaine.
En descendant la rivière avec Edward Abbey, nous retrouvons l'auteur américain poète et provocateur à son meilleur, au moment où nous avons le plus besoin de lui.
La Madison River est l'une des plus belles rivières du Montana, mais c'est un cadavre, et non une truite, que l'on vient d'y pêcher. Pour l'intrépide shérif Martha Ettinger, l'homicide est évident, et la mouche plantée dans la lèvre boursouflée de la victime a tout d'une macabre signature. Non loin de la scène du crime, Martha tombe sur Sean Stranahan, peintre amateur, pêcheur invétéré et ex-détective privé, lui-même lancé sur une affaire de disparition. Ensemble, Martha et Sean vont remonter une piste glissante qui débouchera sur les zones d'ombre du "big business" du Montana : la pêche à la mouche.
Tout pour réussir ses photos de paysage en s'adaptant aux différentes heures du jour (et de la nuit) ainsi qu'aux lieux et circonstances. Par deux spécialistes du genre abondamment primés en Grande-Bretagne.
Une approche inédite des techniques propres à la photographie de paysage, qui suit les différentes heures du jour. De l'aube au couchant puis à la nuit, découvrez les techniques qui permettent de dompter l'éclairage environnant, en composant et en adoptant le style qui sied à chaque moment de la journée. Apprenez au final à maîtriser la lumière, cet élément-clé de toute photo de paysage.
Au cœur d'un archipel à la beauté sauvage et figé par le temps, Par-delà les glaces est l'histoire délicate et touchante d'un amour menacé par les rancœurs venues du passé.
Hiver, 1914. À l'extremité de l'archipel de Stockholm, une tempête sans précédent se lève. De retour d'un bal, sept jeunes gens sont happés par les glaces. Une tragédie qui continue de hanter les habitants de l'île d'Hustrun un siècle plus tard.
En 2013, la solitaire Ellinor gère l'entreprise de bateaux-taxis de son père. Ses journées sont rythmées par les tâches quotidiennes et les bruissements de la nature. Un beau jour, son père lui demande d'aller chercher un voyageur. Même si elle ne l'a plus vu depuis des années, elle reconnaît aussitôt Herman Engström, son amour d'enfance.
Petit à petit, les sentiments profondément enfouis ressurgissent. Mais Ellinor peut-elle accorder sa confiance à un homme dont la famille cristallise la haine des habitants depuis la funeste tempête ?
Comme cette île hors du monde qui revient à la vie après un long hiver, l'amour d'Ellinor et d'Herman pourra-t-il à nouveau éclore ?
À la rencontre de personnes et de cultures extraordinaires, ce livre nous invite à partir à la découverte des " zones bleues ", ces lieux surprenants qui intéressent les scientifiques pour leur nombre élevé de nonagénaires et centenaires en excellente santé. Un tour du monde passionnant, prolongement de la série documentaire éponyme sur France tv.
Angèle Ferreux-Maeght, chef de cuisine, naturopathe et spécialiste de l'alimentation bien-être et Vincent Valinducq, médecin généraliste et chercheur, ont décidé de mener l'enquête dans ces endroits si particuliers pour tenter de percer les secrets de la longévité : caractère génétique, mode de vie, alimentation, activité physique...
De la Sardaigne en Italie à Nicoya au Costa Rica en passant par Ikaria en Grèce et Okinawa au Japon, vous découvrirez les secrets de longévité propres à chacun de ces territoires et partirez à la rencontre de ces hommes et femmes aux vies exceptionnelles.
«Tu récoltes ce que tu as semé, tu commences par le rouge et le vert, premiers radis, premières laitues, gotte jaune d'or ou reine de mai, d'abord des feuilles tendres comme du papier de soie, presque transparentes puis qui bouclent comme des oreilles, d'un vert moyen qui s'approfondit encore à l'extérieur alors que le coeur de la salade enfle et blanchit, un coeur qu'on peut arracher aussitôt avec les dents et croquer naturellement dans le jardin en l'assaisonnant avec une tige de jeune échalote, tu t'accroupis devant les cosses de petits pois à disputer aux ramiers, tu passes une matinée à arracher et préparer les poireaux repiqués l'an passé en juillet qui ont poussé à travers l'hiver...» Le narrateur de ce roman s'adresse à un homme au travail dans l'espace clos de son jardin. Un accident cardiaque frappe le jardinier. Dès lors, un flot traverse sa conscience. Images, sons, odeurs, souvenirs, réminiscences littéraires et musicales, sensations, visions se succèdent et s'entremêlent tandis qu'il s'éloigne, au fil du temps et des mots, des êtres qu'il a aimés.
Un tag le long d'un train pour Marseille, des tombes sous le ciel gris de Sète, une annonce sur la porte d'une épicerie anachronique en Ardèche, une promeneuse qui distribue ses lectures au milieu des vignes... Autant de vignettes, de rencontres et de lieux qu'Ahmed Kalouaz partage au fil de ses déplacements, de ses errements. On ressent l'importance des mots, la force qui transcende des paysages, familiers ou non, des scènes, vécues ou restant à vivre, un quotidien à portée de main, en une succession de tableaux, où l'habituel devient singulier où la langue devient guide et emporte le lecteur. Pour reprendre les mots de l'auteur : « Comme dans la chanson, "je me suis pris pour un poète en écrivant ces mots qui passaient..." » et c'est bien la relation intime à la langue qui prend sens ici.
Ahmed Kaoulaz est né en Algérie en 1952. Il est l'auteur d'une trentaine de livres dont une trilogie sur l'histoire de sa famille, parue initialement au Rouergue puis en poche chez Babel, qui fut un succès tant critique que publique. Il vit dans le Gard. Au mot et le reste il est l'auteur de Demain c'est le beau monde.
Une jeune femme, lasse de son mariage, rencontre lors d'un colloque à Lushan un écrivain célèbre, mystérieux et taciturne vers lequel elle se sent d'emblée attirée. Là, dans ce paysage de montagnes et de pins noyés dans le brouillard, ils communieront dans un amour secret, presque dénué de mots et de contact physique. Dans cette montagne coupée de falaises et de gorges profondes, près de l'eau qui cascade en chutes, sous les nuages qui jouent avec la lune, la jeune femme se sent transformée, libérée, son coeur déborde de vitalité, tout lui paraît possible.
Je m'arrêterai à nouveau, essoufflé, hébété peut-être, échoué sur la pierre froide d'un seuil qui traverse le lit en diagonale, en suggérant un gué : l'eau se faufilera entre les galets plus gros où elle rebondira dans une mousse claire. Elle retombera avec un tintement de fontaine, puis courra se glisser sous les vergnes couchés au bord de l'eau. Je n'aurai rencontré personne depuis mon départ, j'aurai seulement croisé des voitures et des tracteurs, et entendu des animaux : je resterai allongé un instant sur le ventre avant de repartir. J'écouterai l'eau couler, sonner, sauter sur les cailloux, répéter sans se lasser son cliquetis cristallin, incapable de me représenter ce qui m'attend, jusqu'où cette eau va me porter, et encore moins comment. Je n'aurai rien préparé, j'aurai froid, j'aurai seulement décidé de partir sans réfléchir, sous le seul prétexte d'avoir envie de voyager, et d'aimer nager dans l'eau.
Destiné aux globe-trotters photographes, ce guide malin se concentre sur l'essentiel et donne de nombreux conseils et astuces faciles à appliquer pour rapporter de belles images de ses voyages, qu'il s'agisse de prendre des portraits d'inconnus dans la rue, de trouver la meilleure heure pour immortaliser un paysage magnifique ou de réaliser des photos originales lors d'un trajet en train.
Sans calculs savants ni explications fastidieuses, il montre par l'exemple comment améliorer la composition de ses images, gérer la profondeur de champ ou ne plus se perdre dans les différents réglages (balance des blancs...).
En fin d'ouvrage, des interviews de blogueurs expliquent comment alimenter un blog photo sur la route.
On la croyait éternelle, invulnérable, la forêt. Pourtant le béton grignote la vallée et, sur les hauteurs, les scieries débitent à tout va. Comme tout le monde dans le Comté, Ahmed, le shérif, ne peut que constater les dégâts. À l'aube d'un second mandat, il navigue, mélancolique, entre ses souvenirs, les nuits avec Maria et le maintien de l'ordre dans ce trou où d'ordinaire rien ne se passe, ou si peu. Mais au seuil de l'été brûlant, tout se détraque. Une bande d'écolos radicaux déguisés en arbres débarque en ville pour s'opposer au massacre des bois. Bientôt, ceux-ci recrachent en lisière les dépouilles d'animaux atrocement mutilés. Alors Ahmed trace sa piste au plus profond de la nature, sauvage, sublime, oppressante. Ce roman aux faux accents de polar dégage une inquiétante étrangeté et une intensité hors du commun.
Un hommage aux paysages aimés voués à disparaître.
Devenu un classique sur l'image de la nature, ce livre analyse le rôle des créateurs, en particulier des peintres de paysages, et surtout l'apport du protestantisme. Explorant les difficultés françaises, il stimule notre réflexion sans présenter de conclusions définitives. Le tiers espace devrait attirer ceux que préoccupe la place de la nature dans notre monde. Publié en 1990, ce livre surprend par son actualité. La question du rapport de l'homme à la nature se pose aujourd'hui plus que jamais avec les questions écologiques placées au centre du discours politique. L'auteur signe une préface inédite qui vient compléter le propos du livre et le mettre en lien avec la société de 2012, finalement pas si différente de celle de 1990.
« Les énergies renouvelables ne peuvent rien contre le changement climatique », « Les énergies renouvelables, c'est le retour à la bougie », « Les éoliennes sont bruyantes et défigurent le paysage », « Les agrocarburants vont causer des famines », « Les énergies renouvelables sont aléatoires » ...
L'auteur nous permet de mieux cerner les contraintes scientifiques, mais aussi les enjeux économiques et environnementaux de ces énergies (re)mises au goût du jour.
Cette anthologie rassemble les contributions que les meilleurs spécialistes de langue française - écologistes, géographes, paysagistes, plasticiens, philosophes - ont apportées, depuis trente ans, à la théorie du paysage. Elle témoigne de la diversité de leurs recherches, de la richesse de leurs propositions, et constitue en quelque sorte le paysage du Paysage de France.
La traversée des Etats-Unis en Harley Davidson : Johnny Hallyday réalise son rêve d'enfance, accompagné de ses amis et de trois caméras...
En Suisse, le nombre d'agriculteurs fournissant le lait s'est effondré sous la pression des marchés internationaux. Leur survie pose un problème crucial en termes de politique fédérale. Que deviennent aujourd'hui les éleveurs qui ont en charge l'élevage, le lait, le fromage, les prairies, ces quintessences de la Suisse? Longtemps puissants et protégés, ils ont vu disparaître le soutien traditionnel à la production laitière. Leur rôle subventionné est désormais celui de gardiens des paysages et de la biodiversité. Les voici marginalisés face aux géants d'une industrie alimentaire mondialisée, sous-rétribués pour leur lait. Les conditions que posent la loi et l'administration pour le paiement direct de leurs nouvelles prestations reconnues se révèlent toujours plus contraignantes. Jérémie Forney fonde sur une solide enquête menée en Suisse romande le tableau vivant des répercussions du nouveau régime agricole sur la vie familiale, le budget et l'avenir des exploitants indépendants. Il repère cinq stratégies pour survivre. Car de ces acteurs centraux de la vie rurale dépend l'un de nos aliments essentiels, mais aussi, à bien des égards, l'avenir de nos campagnes et de la Suisse.
Une promenade découverte.
Cet ouvrage est une réédition numérique d'un livre paru au XXe siècle, désormais indisponible dans son format d'origine.
Ce recueil de brefs contes a pour décor le coeur de la Russie, arrosé par l'Oka : un paysage de lacs et forêts, une Russie magnifique et éternelle. « Lire ces humbles poèmes en prose de Paoustovski, c'est se débarbouiller par un petit matin de fraîcheur, c'est entrer dans la grande amitié des animaux, des arbres et des herbes. C'est pénétrer une autre Russie que celle des plans quinquennaux et des chantiers titanesques. Une médecine du coeur contre les poisons staliniens ». Georges Nivat
Présentation des grands voyages de circumnavigation et la découverte scientifique du monde : les difficultés de la navigation, intérêt scientifique des découvertes, naissance de l'ethnographie... Un ouvrage illustré principalement à l'aide de cartes et de peinture d'époque.
Qu'est-ce que c'est, regarder une rue, se regarder dans la glace, regarder le ciel, un paysage, une statue dans un parc? Chacun de ces 'petits portraits' pose cette question, à sa manière et dans un cadre objectif précisément délimité. De ce fait, chacun interroge aussi la place du sujet regardant (écrivant). Est-il seul au monde, est-il, au monde, la seule réalité à soi-même accessible? Un regard pourrait-il s'ouvrir assez pour se laisser toucher, dans chacun de ses moments les plus singuliers par un voir commun qu'on pourrait croire venir des choses mêmes? Ce sont de ces moments singuliers que proposent ces poèmes, sous la seule lumière d'une langue aux mots clairs et obstinés, avec pour horizon le possible d'un voir commun, cette réconciliation.
Des gens de Loire aux charbonniers flamands, toute l'Europe commerciale est passée par le canal. Aujourd'hui, les amoureux de la nature peuvent descendre le canal de Bourgogne à bord d'une péniche et découvrir une région secrète et inconnue : Tonnerre blottie entre les monts de Vézinnes et le Petit Virey, l'abbaye cistercienne de Fontenay, le village de Buffon, le mont Auxois dominant le célèbre champ de bataille d'Alésia, la montagne orgueilleusement appelée le Toit du Monde Occidental par les Bourguignons, les Vignobles de la Côte d'Or, etc... Sur un texte de Henri Vincenot et des photos d'Alain Turpault, ce livre nous incite à découvrir la Bourgogne de la façon la plus romantique et authentique qui soit.
Sous l'efffet des révolutions agronomiques et de l'urbanisation, les paysages traditionnels disparaissent ou se métamorphosent, suscitant des réactions passionnelles, amenant des débats contradictoires... Ici, des historiens de l'art, des esthéticiens, des sociologues et des philosophes confrontent leurs points de vue, dégagent les éléments fondamentaux d'une philosophie esthétique du paysage. Nostalgiques et modernistes s'opposent dans un débat ouvert qui nous concerne tous.
Une région et un thème décrits d'une façon vivante et attrayante.